Lors de son lancement il y a quelques mois, le Ford Explorer est loin d'avoir fait l'unanimité. Non pas à cause de son nouveau look, mais en raison des composantes de sa fabrication. Je me souviens avoir lu des commentaires pas trop gratifiants de la part de passionnés d'Explorer. Ce qu'ils reprochaient aux concepteurs est d'avoir maintenant un Explorer construit sur une structure monocoque et l'absence d'un moteur V8. Moi ce que j'ai à dire c'est que des "chialeux", il y en aura tout le temps, surtout que la plupart d'entre eux doivent encore rouler en Bronco II 1988.
Absolument rien n'a été récupéré de l'ancienne version pour la conception de l'Explorer 2011. Les concepteurs ont sorti leurs planches à dessin et ont conçu quelque chose de tout nouveau. Pour ce qui est du design, ils se devaient d'incorporer l'immense calandre aux trois barres horizontales qui est maintenant l'image de la marque. L'abandon du châssis pour passer à la structure monocoque enlève peut-être un peu de rigidité, mais vous pourrez lire un peu plus loin comment le confort en est amélioré. Pour ceux qui n'ont aucune idée de quoi je parle, pour faire court, le châssis est une structure rigide sur laquelle est fixé la carrosserie, comme pour les "pick-up" par exemple. Pour le monocoque, le nom le dit, tout est en un morceau.
Sous le capot, l'Explorer est propulsé par un moteur V6 de 3,5 litres qui produit 290 chevaux. C'est sensiblement la même puissance que dans le Edge qui est pourtant beaucoup plus petit. Vous vous doutez donc que la puissance manque un peu, surtout que 7 passagers peuvent y prendre place et qu'il reste encore de l'espace pour les bagages. Ça ne doit pas être facile dans le parc des Laurentides. Dans quelques semaines, un moteur EcoBoost de 4 cylindres sera également offert. Encore moins puissante, cette version axée sur l'économie de carburant est destinée à la conduite urbaine et sera offerte seulement en traction avant.
À l'intérieur, il y a bien évidemment énormément d'espace et beaucoup de confort. Si vous décidez de relever la troisième rangée de sièges, tout les occupants sont très bien assis. Le tableau de bord est bien conçu et incorpore le système MyFord Touch et le système de reconnaissance vocal Sync qui fonctionne à merveille.
Sur la route, c'est le confort qui domine. Que ce soit sur l'asphalte ou une route de gravier la douceur de roulement est remarquable. Le mot "smooth" est d'ailleurs ressorti à plusieurs reprises de la bouche d'un ami anglophone qui a pris place dans l'Explorer. Sur la console centrale, une roulette vous permet de sélectionner 4 modes selon la surface sur laquelle vous circulez. Ces modes sont "Normal", "Boue", "Sable" et "Herbes/Gravier/Neige". Lorsque vous sélectionnez un mode, le système ajustera automatiquement le moteur, la transmission, la traction intégrale et tous les dispositifs de contrôle de traction pour optimiser la conduite sur le terrain choisi.
En conclusion, ce qui m'a marqué le plus est que l'Explorer se conduit comme une berline. C'est un "compliment", ce n'est aucunement négatif. À son bord, je n'avais pas l'impression d'être dans un gros camion. La précision de la direction, le confort intérieur et la douceur de roulement m'ont fait grandement apprécier le Ford Explorer.
La semaine prochaine, la Volkswagen EOS 2012.
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